« Les particules fines néfastes, même sous la norme européenne » : différence entre les versions

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Une analyse publiée hier dans la revue médicale britannique ''{{w|The Lancet}}'' révèle qu'une exposition prolongée aux {{w|particules en suspension}} dans l'air (PM) a un effet néfaste sur la santé, et ce même si la concentration est conforme à la norme européenne. Cette étude, financée par l'Union européenne, se base sur 22 enquêtes menées dans 13 pays, sur plus de {{formatnum:360000}} personnes pendant 14 ans en moyennes.
Une analyse publiée hier dans la revue médicale britannique ''{{w|The Lancet}}'' révèle qu'une exposition prolongée aux {{w|particules en suspension}} dans l'air (PM) a un effet néfaste sur la santé, et ce même si la concentration est conforme à la norme européenne. Cette étude, financée par l'Union européenne, se base sur 22 enquêtes menées dans 13 pays, sur plus de {{formatnum:360000}} personnes pendant 14 ans en moyennes.


Actuellement, la directive européenne sur l'air, datant de 2008, impose aux Etats membres un plafond annuel moyen de 25 microgrammes de particules par mètre cube, alors que l'{{w|Organisation mondiale de la santé}} prévoit comme valeur limite 10 microgrammes par mètre cube.
Actuellement, la directive européenne sur l'air, datant de 2008, impose aux États membres un plafond annuel moyen de 25 microgrammes de particules par mètre cube, alors que l'{{w|Organisation mondiale de la santé}} prévoit comme valeur limite 10 microgrammes par mètre cube.


{{Citation2|L'association entre exposition prolongée aux PM<sub>2,5</sub> et décès prématurés demeure significative, même après ajustement pour tenir compte de facteurs tels que le tabagisme, le statut socio-économique, l'activité physique, le niveau d'éducation, et l'indice de masse corporelle|''The Lancet''}}
{{Citation2|L'association entre exposition prolongée aux PM<sub>2,5</sub> et décès prématurés demeure significative, même après ajustement pour tenir compte de facteurs tels que le tabagisme, le statut socio-économique, l'activité physique, le niveau d'éducation, et l'indice de masse corporelle|''The Lancet''}}

Version du 11 décembre 2013 à 15:08

Smog à Bruxelle
Smog à Bruxelle

Publié le 10 décembre 2013
Une analyse publiée hier dans la revue médicale britannique The Lancet révèle qu'une exposition prolongée aux particules en suspension dans l'air (PM) a un effet néfaste sur la santé, et ce même si la concentration est conforme à la norme européenne. Cette étude, financée par l'Union européenne, se base sur 22 enquêtes menées dans 13 pays, sur plus de 360 000 personnes pendant 14 ans en moyennes.

Actuellement, la directive européenne sur l'air, datant de 2008, impose aux États membres un plafond annuel moyen de 25 microgrammes de particules par mètre cube, alors que l'Organisation mondiale de la santé prévoit comme valeur limite 10 microgrammes par mètre cube.

« L'association entre exposition prolongée aux PM2,5 et décès prématurés demeure significative, même après ajustement pour tenir compte de facteurs tels que le tabagisme, le statut socio-économique, l'activité physique, le niveau d'éducation, et l'indice de masse corporelle »

The Lancet

Les PM2,5 sont des « particules fines », capables de pénétrer dans les alvéoles pulmonaires. Une exposition aux particules peut provoquer des allergies, de l'asthme, et même des maladies respiratoires et cardiovasculaires.

Sources

  • ((fr)) – « Particules fines : la norme européenne ne suffit pas à protéger ». 20 minutes Édition papier, page 14, 10 décembre 2013.
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