« États-Unis : Audition au Sénat sur la situation au Mali » : différence entre les versions

Une nouvelle de Wikinews, la source d'informations que vous pouvez écrire.
[version vérifiée][version vérifiée]
Contenu supprimé Contenu ajouté
m catégorisation
Ligne 42 : Ligne 42 :
[[Catégorie:Insurrection malienne de 2012]]
[[Catégorie:Insurrection malienne de 2012]]
[[Catégorie:Politique et conflits]]
[[Catégorie:Politique et conflits]]
[[Catégorie:Sénat des États-Unis]]

Version du 20 octobre 2013 à 13:06

Sénat américain

Publié le 6 décembre 2012
A l’occasion d'une audition consacrée à la crise malienne au Sénat américain mercredi, le Pentagone a reconnu œuvrer de concert avec les pays africains pour préparer l’offensive visant à reconquérir le nord du Mali.

Des préparatifs qui reflètent le souci croissant de Washington face aux défis politique, humanitaire et sécuritaire posés par les milices islamistes qui contrôlent aujourd’hui la moitié du Mali, dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).

Le 11 novembre, les chefs d’Etat des 15 pays membres de la Cédéao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) ont adopté à Abuja un plan de reconquête militaire du nord du Mali. A cette fin, ils ont approuvé l’envoi d’une force militaire internationale de 3.300 soldats pour une durée d’un an. Mais le Conseil de sécurité de l’ONU n’a toujours pas adopté la résolution qui permettrait le lancement de l’opération.

Carte des territoires revendiqués par les rebelles et des villes prises lors de l'insurection.

Des responsables du département d'Etat et du Pentagone ont déclaré mercredi aux sénateurs que l’engagement des États-Unis sera limité.

« Nous avons envoyé à la CEDEAO des planificateurs militaires pour aider à développer et préciser des plans en vue de l’intervention internationale », a déclaré Johnnie Carson, secrétaire d’Etat adjoint aux Affaires africaines. « Toute tentative pour chasser militairement Aqmi du nord du Mali doit être menée par des Africains. Cela doit être dirigé par le Mali », a insisté M. Carson, cité par l’Associated Press (AP).

En début de semaine, le commandant des Forces américaines en Afrique (AFRICOM), le général Carter Ham, a mis en garde contre toute offensive « prématurée » au Mali. Insistant sur la nécessité d'un « règlement négocié » de la crise malienne, il a rappelé qu’une opération militaire, si elle s’avère inévitable, devrait intervenir au moment approprié et être couronnée de succès.

De son côté, Amanda Dory, secrétaire adjointe à la Défense chargée de l’Afrique, a dit lors de l’audition consacrée à la crise malienne au Sénat américain que les Etats-Unis étudient les moyens d’aider les pays qui contribueront des troupes pour l’opération militaire dans le nord du Mali. Il se pourrait que cette assistance prenne la forme d’équipement, de formation, ou encore l’envoi de conseillers militaires et stratèges dans la région.

« Le nord du Mali est devenu un sanctuaire pour les groupes extrémistes et terroristes, dont AQMI et ses affiliés », a dit Mme Dory.

Sources