« L'avion du président Evo Morales a quitté Vienne » : différence entre les versions
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L'avion du président bolivien {{w|Evo Morales}}, qui était retenu depuis mardi soir à l'aéroport de Vienne du fait de la fermeture de l'espace aérien de la France, de l'Italie et du Portugal à cet appareil, a pu décoller mercredi en fin de matinée vers 11h45 pour faire escale aux îles Canaries, en Espagne. Les autorités des pays de l'Europe de l'Ouest soupçonnaient l'avion présidentiel bolivien d'avoir à son bord l'ex-consultant de la NSA, {{w|Edward Snowden}}, activement recherché par les États-Unis. Les autorités boliviennes et autrichiennes, qui ont procédé à une vérification des passeports, mais pas à une fouille de l'appareil, ont confirmé que le jeune américain ne se trouvait pas à bord. |
L'avion du président bolivien {{w|Evo Morales}}, qui était retenu depuis mardi soir à l'aéroport de Vienne du fait de la fermeture de l'espace aérien de la France, de l'Italie et du Portugal à cet appareil, a pu décoller mercredi en fin de matinée vers 11h45 pour faire escale aux îles Canaries, en Espagne. Les autorités des pays de l'Europe de l'Ouest soupçonnaient l'avion présidentiel bolivien d'avoir à son bord l'ex-consultant de la NSA, {{w|Edward Snowden}}, activement recherché par les États-Unis. Les autorités boliviennes et autrichiennes, qui ont procédé à une vérification des passeports, mais pas à une fouille de l'appareil, ont confirmé que le jeune américain ne se trouvait pas à bord. |
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Les relations entre la Bolivie et l'Espagne se sont cependant tendues, car le gouvernement espagnol n'autorisait le survol de son territoire et l'escale aux îles Canaries à la condition de pouvoir procéder à une fouille de l'appareil. L'ambassadeur espagnol en Autriche a même demandé à s'entretenir avec le président bolivien, qui a refusé en déclarant : {{Citation|Je ne suis pas un délinquant. […] Nous avons tous notre orgueil, notre dignité et personne ne peut imposer ce genre de contrôle à un président}}. |
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Version du 3 juillet 2013 à 15:02
Publié le 3 juillet 2013
L'avion du président bolivien Evo Morales, qui était retenu depuis mardi soir à l'aéroport de Vienne du fait de la fermeture de l'espace aérien de la France, de l'Italie et du Portugal à cet appareil, a pu décoller mercredi en fin de matinée vers 11h45 pour faire escale aux îles Canaries, en Espagne. Les autorités des pays de l'Europe de l'Ouest soupçonnaient l'avion présidentiel bolivien d'avoir à son bord l'ex-consultant de la NSA, Edward Snowden, activement recherché par les États-Unis. Les autorités boliviennes et autrichiennes, qui ont procédé à une vérification des passeports, mais pas à une fouille de l'appareil, ont confirmé que le jeune américain ne se trouvait pas à bord.
Les relations entre la Bolivie et l'Espagne se sont cependant tendues, car le gouvernement espagnol n'autorisait le survol de son territoire et l'escale aux îles Canaries à la condition de pouvoir procéder à une fouille de l'appareil. L'ambassadeur espagnol en Autriche a même demandé à s'entretenir avec le président bolivien, qui a refusé en déclarant : « Je ne suis pas un délinquant. […] Nous avons tous notre orgueil, notre dignité et personne ne peut imposer ce genre de contrôle à un président ».
Voir aussi
- ((fr)) « International : crise diplomatique entre la Bolivie et trois pays européens ». Wikinews, 3 juillet 2013.
Sources
- ((fr)) – AFP & Reuters, « Affaire Snowden : la Bolivie au cœur d'un imbroglio diplomatique ». Le Monde, 3 juillet 2013.
- ((fr)) – AFP, « Le président bolivien quitte l'Europe après une halte forcée ». Libération, 3 juillet 2013.
- Pages
- « Politique et conflits »
- « Bolivie »
- « Espagne » de Wikinews.