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Version du 11 août 2009 à 19:33

Mahmoud Ahmadinejad (2007)

Publié le 21 avril 2009
La conférence de l’Onu sur le racisme se poursuit à Génève. Son objectif officiel est de mesurer les progrès accomplis dans la lutte contre la discrimination raciale et la xénophobie depuis le sommet controversé anti-racisme de 2001 à Durban, en Afrique du Sud. Le fait marquant du premier jour de la réunion, lundi, état le discours incendiaire du président iranien Mahmoud Ahmadinejad au sujet d’Israël, discours qui a suscité de vives protestations à la conférence et ailleurs, notamment ici aux États-Unis.

Le président iranien a tiré à boulets rouges contre Israël, en qualifiant l’État hébreu de régime très cruel, raciste et répressif. Ces propos ont entrainé le retrait de la salle des représentants de 23 pays européens et des accusations d’antisémitisme à l’encontre de Mahmoud Ahmadinejad de la part des diplomates onusiens et occidentaux présents à Genève.

Même les pays tels les États-Unis qui boycottent la conférence parce qu’ils désapprouvent son agenda ont protesté. « Les propos de ce genre n’aident pas du tout au regard de la situation. Ils vont à l’encontre du but recherché et incitent à la haine raciale », a déclaré le porte-parole du département d'État américain, Robert Wood.

Pour le porte-parole de la Maison-Blanche, Robert Gibbs, le discours du président Ahmadinejad prouve que les États-Unis ont eu raison de boycotter la conférence. « Nous avions fixé des conditions très précises et nous avions envoyé une délégation de haut niveau pour voir si la conférence était sérieuse au sujet des problèmes du racisme et de l’intolérance et non pas de la propagande politique. Après avoir essayé de combler ces lacunes, l’administration a décidé qu’il ne pouvait pas et ne devrait pas être partie prenante de ce qu’on a vu aujourd’hui », a souligné le porte-parole de la Maison Blanche.

Les États-Unis et les autres pays qui boycottent la réunion estiment que la conférence est devenue un forum pour des attaques contre Israël et le sionisme. Mais Ian Levine, haut responsable de Human Rights Watch, organisation de défense des droits humains basée à New York, affirme que le meilleur moyen de combattre les idées incendiaires du président Ahmadinejad est de participer à la conférence.

« C’était un discours horrible. Mais il montre clairement pourquoi les États-Unis et les autres gouvernements auraient du être à la conférence. Ce dont nous avons besoin, et le ministre des affaires étrangères de la Norvège en a donné l’exemple, c’est de réfuter immédiatement ces propos », a affirmé Ian Levine à Genève.

Au Congrès, la députée républicaine Ileana Ros-Lehtinen, membre influente de la commission des affaires étrangères de la Chambre, demande à Washington de retirer tous les fonds américains alloués au processus de suivi de la conférence de Durban.


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