« Le pouvoir aux mains de l'armée en Mauritanie » : différence entre les versions

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[[it:Colpo di stato in Mauritania 2005]]
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Version du 5 août 2005 à 17:21


Publié le 4 août 2005

Un "Conseil militaire pour la justice et la démocratie" composé de 17 membres a renversé, sans effusion de sang, le Président mauritanien Maaouiya Ould Taya (lui-même arrivé au pouvoir par les armes le 12 décembre 1984) hier qui gouvernait le pays depuis 20 ans et était soutenu par des occidentaux pour sa guerre contre les islamistes. Des centaines de personne sont descendues dans les rues pour saluer le putch et exprimer leur joie.

Ce conseil, dirigé par le colonel Ely Ould Mohammad Vall, directeur de la sureté nationale (police), a profité de la présence du Président Taya aux funérailles du roi Fahd d'Arabie saoudite et ne désire pas rester plus de 2 ans au pouvoir. Le Président Taya a donc atteri au Niger. L'aéroport international est fermé.

Réactions

L'Union Africaine et Kofi Annan ont condamné le putch, ainsi que la Commission européenne et la présidence britannique de l'Union européenne. Les Etats-Unis s'y joignent en précisant qu'il souhaite "un retour à l'ordre pacifique sous le gouvernement établi du Président (Ould) Taya". Paris a appelé au "respect de la démocratie et du cadre institutionnel légal". Ce coup d'Etat militaire a donc été unanimement condamné par la communauté internationale.

Le président déchu ne s'était toujours pas exprimé mercredi soir. Les partis politiques de la mouvance présidentielle et de l'opposition sont également restés silencieux.

Trois coup d'état avaient été tentés par le passé : en juin 2003, en août et septembre 2004.

Sources