« France : François Weyergans entre à l'Académie française » : différence entre les versions

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Demain aura lieu la cérémonie de réception de {{w|François Weyergans}} de l'{{w|Académie française}}, occupé auparavant par {{w|Maurice Rheims}}, chorégraphe et danseur, décédé le 6 mars 2003. Son élection comme {{Citation|Immortel}} a été acquise le {{w|26 mars 2009}}. Son épée<ref>L'épée est, avec l'habit vert, un des attributs des membres de la Coupole.</ref> est celle de {{w|Maurice Béjart}} qui était membre de l'{{w|Académie des beaux-arts (France)|Académie des Beaux-Arts}}, et la lui a léguée. Le discours de bienvenue sera prononcé par {{w|Erik Orsenna}}.
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Écrivain et réalisateur belge francophone né le 2 août 1941<ref>Le 2 août 1941 selon le site de l'Académie française, mais le 9 décembre 1941 selon le site ''Internet Movie Database''.</ref> au fauteuil 32<ref>Le fauteuil n'a pas été occupé depuis huit ans — un record.</ref> à {{w|Etterbeek}} en {{w|Belgique}}. Fils d'un père belge, Franz Weyergans, écrivain lui aussi, et d'une mère {{w|avignon}}naise, il a mené sa scolarité au {{w|Collège Saint-Michel (Bruxelles)|Collège Saint-Michel}} puis dans la même école qu'{{w|Hergé}}, l'{{w|Institut Saint-Boniface-Parnasse}}. Il suit ensuite les cours de l'{{w|Institut des hautes études cinématographiques}} (IDHEC) et se passionne pour {{w|Robert Bresson|Bresson}} et {{w|Jean-Luc Godard|Godard}}. Il a reçu le {{w|Prix Goncourt}} en 2005 pour son roman ''{{w|Trois jours chez ma mère}}'' au terme d'une intense compétition avec le roman phare de la rentrée littéraire de cette année-là, ''{{w|La Possibilité d'une île}}'' de {{w|Michel Houellebecq}}.
Écrivain et réalisateur belge francophone né le 2 août 1941<ref>Le 2 août 1941 selon le site de l'Académie française, mais le 9 décembre 1941 selon le site ''Internet Movie Database''.</ref> à {{w|Etterbeek}} en {{w|Belgique}}. Fils d'un père belge, Franz Weyergans, écrivain lui aussi, et d'une mère {{w|avignon}}naise, il a mené sa scolarité au {{w|Collège Saint-Michel (Bruxelles)|Collège Saint-Michel}} puis dans la même école qu'{{w|Hergé}}, l'{{w|Institut Saint-Boniface-Parnasse}}. Il suit ensuite les cours de l'{{w|Institut des hautes études cinématographiques}} (IDHEC) et se passionne pour {{w|Robert Bresson|Bresson}} et {{w|Jean-Luc Godard|Godard}}. Il a reçu le {{w|Prix Goncourt}} en 2005 pour son roman ''{{w|Trois jours chez ma mère}}'' au terme d'une intense compétition avec le roman phare de la rentrée littéraire de cette année-là, ''{{w|La Possibilité d'une île}}'' de {{w|Michel Houellebecq}}.


Il écrira dans les ''{{w|Cahiers du cinéma}}'' avant de réaliser en 1961 un premier film sur {{w|Maurice Béjart}}. À la suite d'une {{w|analyse}}, il publie en 1973 un compte rendu sarcastique de sa cure. C'est la substance de son roman ''Le Pitre'', remarqué par la critique, qui obtient le {{w|prix Roger-Nimier}}. Puis, en 1981, ''{{w|Macaire le Copte}}'' est consacré par le {{w|Prix Victor Rossel|prix Rossel}} en Belgique et obtient aussi le {{w|prix des Deux Magots}} en {{w|France}}. Dès lors, Weyergans se voue entièrement à la littérature, travaillant la nuit, de onze heures du soir au lendemain midi. ''Le Radeau de la méduse'' reçoit le prix Méridien des quatre jurys. Il écrit aussi ''Franz et François'', allusion à son père et à lui-même, ''La Vie d'un bébé''.
Il écrira dans les ''{{w|Cahiers du cinéma}}'' avant de réaliser en 1961 un premier film sur {{w|Maurice Béjart}}. À la suite d'une {{w|analyse}}, il publie en 1973 un compte rendu sarcastique de sa cure. C'est la substance de son roman ''Le Pitre'', remarqué par la critique, qui obtient le {{w|prix Roger-Nimier}}. Puis, en 1981, ''{{w|Macaire le Copte}}'' est consacré par le {{w|Prix Victor Rossel|prix Rossel}} en Belgique et obtient aussi le {{w|prix des Deux Magots}} en {{w|France}}. Dès lors, Weyergans se voue entièrement à la littérature, travaillant la nuit, de onze heures du soir au lendemain midi. ''Le Radeau de la méduse'' reçoit le prix Méridien des quatre jurys. Il écrit aussi ''Franz et François'', allusion à son père et à lui-même, ''La Vie d'un bébé''.

Version du 15 juin 2011 à 22:57

L'Institut de France, où siège l'Académie française.

Publié le 15 juin 2011
Demain aura lieu la cérémonie de réception de François Weyergans de l'Académie française au fauteuil 32[1], occupé auparavant par Maurice Rheims, décédé le 6 mars 2003. Son élection comme « Immortel » a été acquise le 26 mars 2009. Son épée[2] est celle de Maurice Béjart, chorégraphe et danseur, qui était membre de l'Académie des Beaux-Arts et la lui a léguée. Le discours de bienvenue sera prononcé par Erik Orsenna.

Écrivain et réalisateur belge francophone né le 2 août 1941[3] à Etterbeek en Belgique. Fils d'un père belge, Franz Weyergans, écrivain lui aussi, et d'une mère avignonnaise, il a mené sa scolarité au Collège Saint-Michel puis dans la même école qu'Hergé, l'Institut Saint-Boniface-Parnasse. Il suit ensuite les cours de l'Institut des hautes études cinématographiques (IDHEC) et se passionne pour Bresson et Godard. Il a reçu le Prix Goncourt en 2005 pour son roman Trois jours chez ma mère au terme d'une intense compétition avec le roman phare de la rentrée littéraire de cette année-là, La Possibilité d'une île de Michel Houellebecq.

Il écrira dans les Cahiers du cinéma avant de réaliser en 1961 un premier film sur Maurice Béjart. À la suite d'une analyse, il publie en 1973 un compte rendu sarcastique de sa cure. C'est la substance de son roman Le Pitre, remarqué par la critique, qui obtient le prix Roger-Nimier. Puis, en 1981, Macaire le Copte est consacré par le prix Rossel en Belgique et obtient aussi le prix des Deux Magots en France. Dès lors, Weyergans se voue entièrement à la littérature, travaillant la nuit, de onze heures du soir au lendemain midi. Le Radeau de la méduse reçoit le prix Méridien des quatre jurys. Il écrit aussi Franz et François, allusion à son père et à lui-même, La Vie d'un bébé.

Pour l'intéressé, « être académicien comme je l'entends, vous met au service de la littérature. Cela est un honneur et c'est à la fois émouvant et ludique », confie-t-il dans un entretien à l'AFP. « Mon rêve serait de monter un jour les marches du Palais des festivals de Cannes en habit vert d'académicien » car « cela lierait mes deux bicornes, d'écrivain et de cinéaste », a-t-il plaisanté. D'autre part, « cela rappellerait aussi que l'Académie française a eu des liens étroits avec Cannes. Plusieurs académiciens ont été présidents du jury ou jurés, comme Pagnol ou Cocteau », a-t-il ajouté.

La cérémonie est à 15 h 00 au 23, quai de Conti à Paris.

Notes

Sources

Voir sur Wikipédia l'article
Académie française.



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