« WikiLeaks : un adolescent de 15 ans arrêté pour des cyber-attaques » : différence entre les versions

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[[Fichier:Auvergne region locator map.svg|thumb|Localisation de l'Auvergne]]
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{{Chapeau|Un jeune Auvergnat a été placé en garde à vue en décembre dernier, soupçonné d'avoir participé à l'opération ''Payback''.}}
{{Chapeau|Un jeune Auvergnat a été placé en garde à vue en décembre dernier, soupçonné d'avoir participé à l'opération ''Payback''.}}
{{date|28 janvier 2011}}
{{date|28 janvier 2011}}
Un jeune collégien de 15 ans a été placé 3 heures en garde à vue le 16 décembre dernier, dans son petit village à 400 km au sud de {{w|Paris}}, rapporte {{w|Europe 1}}. Les enquêteurs le soupçonnent d'avoir participé à l'opération ''Payback'', menée par le groupe de « hackers » ''Anonymous''. Cette opération, en réponse à l'arrestation du fondateur de {{w|WikiLeaks}} {{w|Julian Assange}}, avait consisté en l'attaque de différents sites de paiement en ligne.
Un jeune collégien de 15 ans a été placé 3 heures en garde à vue le 16 décembre dernier, dans son petit village à {{unité|400|km}} au sud de {{w|Paris}}, rapporte {{w|Europe 1}}. Les enquêteurs le soupçonnent d'avoir participé à l'opération ''{{w|Operation Payback|Payback}}'', menée par le groupe de « hackers » ''{{w|Anonymous (communauté)|Anonymous}}''. Cette opération avait consisté en l'attaque de différents sites de paiement en ligne, en réponse à la suspension de leurs services à {{w|WikiLeaks}}.


Le garçon se serait servit d'une centaine d'ordinateurs et de plusieurs serveurs. Les gendarmes spécialisés en lutte anti-cybercriminalité sont remonté à partir d'un de ces serveurs jusqu'à lui. {{Citation1|Sa motivation à ce moment là était au service de l'idée qu'il était nécessaire de protéger [le site], dont il estimait qu'il avait le droit de s'exprimer librement}}, rapporte la brigade. Le procureur de la République de {{w|Clermont-Ferrand}} a quant à lui déclaré que {{Citation1|c'est un gamin [sans antécédents judiciaires] qui va sur des réseaux sociaux, contacte d'autres internautes, se laisse influencer en pensant défendre la liberté mais ce n'est pas un hacker. Il est révélateur de voir que ce sont souvent des jeunes qui n'ont pas conscience de commettre une infraction pénale}}. Pour le père de l'adolescent, {{Citation1|il a peut-être fait une bêtise, mais ce n'est ni un criminel ni un terroriste}}.
Le garçon se serait servi d'une centaine d'ordinateurs et de plusieurs serveurs. Les gendarmes spécialisés en lutte anti-cybercriminalité sont remontés à partir d'un de ces serveurs jusqu'à lui. {{Citation1|Sa motivation à ce moment là était au service de l'idée qu'il était nécessaire de protéger [le site], dont il estimait qu'il avait le droit de s'exprimer librement}}, rapporte la brigade. Le procureur de la République de {{w|Clermont-Ferrand}} a quant à lui déclaré que {{Citation1|c'est un gamin [sans antécédents judiciaires] qui va sur des réseaux sociaux, contacte d'autres internautes, se laisse influencer en pensant défendre la liberté mais ce n'est pas un hacker. Il est révélateur de voir que ce sont souvent des jeunes qui n'ont pas conscience de commettre une infraction pénale}}. Pour le père de l'adolescent, {{Citation1|il a peut-être fait une bêtise, mais ce n'est ni un criminel ni un terroriste}}.


== Sources ==
== Sources ==

Version du 28 janvier 2011 à 23:13

Localisation de l'Auvergne.

Un jeune Auvergnat a été placé en garde à vue en décembre dernier, soupçonné d'avoir participé à l'opération Payback.

Publié le 28 janvier 2011
Un jeune collégien de 15 ans a été placé 3 heures en garde à vue le 16 décembre dernier, dans son petit village à 400 km au sud de Paris, rapporte Europe 1. Les enquêteurs le soupçonnent d'avoir participé à l'opération Payback, menée par le groupe de « hackers » Anonymous. Cette opération avait consisté en l'attaque de différents sites de paiement en ligne, en réponse à la suspension de leurs services à WikiLeaks.

Le garçon se serait servi d'une centaine d'ordinateurs et de plusieurs serveurs. Les gendarmes spécialisés en lutte anti-cybercriminalité sont remontés à partir d'un de ces serveurs jusqu'à lui. « Sa motivation à ce moment là était au service de l'idée qu'il était nécessaire de protéger [le site], dont il estimait qu'il avait le droit de s'exprimer librement », rapporte la brigade. Le procureur de la République de Clermont-Ferrand a quant à lui déclaré que « c'est un gamin [sans antécédents judiciaires] qui va sur des réseaux sociaux, contacte d'autres internautes, se laisse influencer en pensant défendre la liberté mais ce n'est pas un hacker. Il est révélateur de voir que ce sont souvent des jeunes qui n'ont pas conscience de commettre une infraction pénale ». Pour le père de l'adolescent, « il a peut-être fait une bêtise, mais ce n'est ni un criminel ni un terroriste ».

Sources