« Burundi : controverse à la suite de la suspension du droit de grève en période électorale » : différence entre les versions

Une nouvelle de Wikinews, la source d'informations que vous pouvez écrire.
[version vérifiée][version vérifiée]
m Article archivé, veuillez en créer un nouveau pour mieux coller à l’actualité
m A protégé « Burundi : controverse à la suite de la suspension du droit de grève en période électorale »: Archivage ([edit=sysop] (infini) [move=sysop] (infini))
(Aucune différence)

Version du 6 mai 2010 à 19:29

Localisation du Burundi

Publié le 30 avril 2010
La décision du gouvernement burundais de « suspendre » le droit de grève pendant la période électorale suscite la controverse. Cette mesure frappe directement les syndicats de l'enseignement public, en grève depuis le 8 mars dernier et dont les négociations avec les autorités restent dans l'impasse. Ils réclament le versement d'arriérés de salaires.

« C'est une provocation et aussi c'est une fuite en avant, parce que, au niveau du gouvernement, au lieu d'accepter que l'on traite la question froidement qu'une solution consensuelle, le gouvernement utilise surtout des mesures impopulaires », a estimé Philibert Ngezahay, président du Conseil national du personnel de l'enseignement secondaire (CONAPES). Pour lui, « il s'agit d'une mesure de rétorsion inacceptable pour les enseignants. La grève va donc continuer jusqu'à ce le gouvernement nous paie l'argent qu'il nous doit ».

De son côté, Philippe Nzobonariba, porte-parole du gouvernement, a averti, dans un communiqué, que « si les enseignants persistent dans la grève, ça sera une rébellion contre la loi, ce qui constitue un acte pénalement répréhensible ».

Sources