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Paris : des centaines de personnes réunies place de la République en soutien à la flottille humanitaire interceptée par Israël

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Rassemblement contre l'extrême droite du 6 avril 2025 à Paris, place de la République. Image illustrative.

Publié le 4 octobre 2025

Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées jeudi 2 octobre 2025 place de la République, à Paris, pour exprimer leur solidarité avec les militants de la Global Sumud Flotilla, interceptée la veille par les forces israéliennes au large de Gaza. Un mouvement de protestation pacifique, marqué par des discours, des banderoles et des appels à la fin du blocus de l’enclave palestinienne.

Dès 18 heures, des militants, des citoyens et des membres d’associations ont commencé à affluer place de la République, en réponse à l’appel lancé par plusieurs collectifs de soutien à la cause palestinienne. Les participants, venus avec des drapeaux palestiniens, des keffiehs et des pancartes (« Liberté pour Gaza », « Levons le blocus », « Solidarité avec la flottille », « Il y a urgence »), ont écouté des témoignages et des discours dénonçant l’interception des navires humanitaires et la situation à Gaza.

Parmi les intervenants, des représentants d’organisations comme la Ligue des droits de l’Homme (LDH), le Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, ainsi que des militants ayant participé à des missions humanitaires précédentes. Plusieurs députés de La France insoumise étaient également présents.

Les organisateurs ont appelé à poursuivre la pression sur le gouvernement français et les institutions européennes, exigeant la libération immédiate des militants détenus, la fin du blocus de Gaza et le respect du droit international. Un nouveau rassemblement est prévu samedi 4 octobre, dans le cadre d’une journée nationale de mobilisation.

En fin de rassemblement, vers 22 h, une policière de la 11e compagnie d’intervention a été filmée lançant un « Ferme ta gueule ! » à un manifestant, tandis qu’un autre jeune homme était interpellé par les forces de l’ordre. Selon les témoins, les policiers reprochaient au manifestant interpellé de leur avoir crié « pas mal le boulard ». Les images montrent les fonctionnaires l’attraper par les vêtements et l’étrangler brièvement avant de le relâcher. La policière aurait ensuite adressé un doigt d’honneur au vidéaste après l’arrêt de l’enregistrement. Sur les images, cinq policiers dissimulent partiellement ou totalement leur visage à l’aide de cagoules anti-feu remontées jusqu’au nez, en violation des règles de maintien de l’ordre. Deux d’entre eux, dont le gilet est visible, ne portent pas de numéro d’identification (RIO), pourtant obligatoire.

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4 octobre 2025

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