Hugo Chávez accuse la Colombie de préparer une attaque contre le Venezuela

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Hugo Chavez en 2003

Publié le 26 janvier 2008
Le président vénézuélien Hugo Chávez a accusé le gouvernement de la Colombie de préparer une attaque, complotée avec le soutien des États-Unis d'Amérique

S'appuyant sur des rapports de ses services de renseignement, il a mis en garde, lors d'une conférence de presse tenue à Caracas en présence de Daniel Ortega, président du Nicaragua, contre toute « provocation » supplémentaire de la part de la Colombie. Précisant que son pays stopperait ses exportations de pétrole en cas d'attaque militaire, il a accusé le gouvernement de Colombie « de fomenter une conspiration, d'agir en pion de l'impérialisme nord-américain, de fomenter une provocation belliqueuse contre le Venezuela ».

Selon Hugo Chavez, les États-Unis « ne veulent pas de la paix en Colombie car il s'agit d'une excuse parfaite pour avoir sur place des milliers de soldats, des bases militaires, la CIA, des avions espions et qui sait d'autres opérations dirigées contre le Venezuela ».

Pas de réaction en Colombie

Cesar Mauricio Velasquez, porte-parole du gouvernement colombien n'a pas voulu commenter pour l'heure ces accusations proférées alors que Condoleezza Rice, secrétaire d'État américaine se trouvait en visite officielle en Colombie dans sa recherche de soutiens à un accord de libre-échange entre les deux pays. Accompagnée de plusieurs parlementaires américains encore hostiles à cet accord, elle a visité plusieurs installations récentes, notamment à Medellín, mais a également profité de son voyage pour assurer le président Álvaro Uribe du soutien de son pays.

Tensions croissantes

Les tensions entre le Venezuela et la Colombie sont croissantes depuis que la médiation entreprise par Hugo Chavez avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) pour obtenir la libération d'otages avait été interrompue par Álvaro Uribe. Le Venezuela avait alors rappelé son ambassadeur en poste en Colombie. Cette crise s'est encore aggravée le 10 janvier 2008 avec la libération de deux otages sous la direction d'Hugo Chavez.

Depuis ces événements, les deux hommes s'accusent tour à tour de ralentir les négociations pour la libération des otages.

Sources