Gaza : vers une trêve possible avec Israël

Publié le 14 janvier 2025
Le président américain Joe Biden a annoncé lundi soir qu’un accord basé sur une proposition américaine il y a plusieurs mois était sur le point de permettre un cessez-le-feu dans la guerre israélo-palestinienne.
Ce mardi 14 janvier janvier, le Qatar, l’un des pays médiateurs dans ce conflit, a annoncé que les négociations étaient arrivées au « stade final ».
La ministre des affaires étrangères qatari, Majel Al-Ansari a déclaré à la presse que les problèmes qui se posaient pour aboutir à un accord de cessez-le-feu avaient été résolus, mais qu’il fallait se montrer prudent tant que l’accord n’était pas encore signé. En cas de signature de l'accord, celui-ci devrait être en vigueur pendant 42 jours dans la bande de Gaza après 15 mois de conflit.
Proposition américaine à l’origine d’un possible cessez-le-feu
[modifier | modifier le wikicode]Le président américain Joe Biden affirme que l'accord sera probablement signé dans la semaine, mais reste également prudent, tant que les deux États ne l’ont pas signé.
Si certaines conditions sont remplies, les deux parties devraient accepter cet accord, comme la libération des 94 otages retenus à Gaza. Selon une source proche des pourparlers, Gaza se dirait prêt à libérer 33 otages pour commencer, si Israël en libère une centaine de son côté.
Situation à Gaza dans la journée de lundi
[modifier | modifier le wikicode]Selon le Hamas, Israël poursuivait ses attaques aériennes sur Gaza, entraînant la mort de 61 Palestiniens dans la journée. De plus, la défense civile a annoncé qu'au moins 18 personnes ont perdu la vie, dont plusieurs enfants, lors d'attaques aériennes et de bombardements pendant la nuit.
Le porte-parole Mahmoud Bassal a déclaré à l’AFP que « des écoles, des maisons et mêmes des rassemblements ont été visés lundi dans la ville de Gaza ».
Du côté israélien, l’armée affirme enquêter sur le bilan fait par le Hamas et déplore la mort de cinq soldats israéliens.
Intervention de Donald Trump
[modifier | modifier le wikicode]Le président élu des États-Unis, Donald Trump, avait promis l’« enfer » dans la région si les otages n’étaient pas libérés avant son arrivée à la Maison Blanche le 20 janvier prochain. Celui-ci s’adressant aussi bien au Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, qu’aux représentants du Hamas.
Pour participer aux négociations, Donald Trump a envoyé un membre de son cabinet, Steve Witkoff, qui se veut optimiste, mais menace en même temps tout ceux qui « auraient l’audace de faire échec aux discussions ». Steve Witkoff est reconnu pour son franc-parler qui diffère de celui des diplomates généralement et ce dernier, selon les diplomates israéliens auraient convaincu Benyamin Netanyahou d’être plus « souple » en haussant le ton.
Sources
[modifier | modifier le wikicode]- ((fr)) – « Guerre Israël-Hamas : le Qatar affirme que les discussions pour une trêve dans la bande de Gaza sont au « stade final » ». Le Monde, 14 janvier 2025.
- ((fr)) – « Vers un cessez-le-feu à Gaza : Trump force la main de Netanyahou et du Hamas ». Les Echos, 14 janvier 2025.