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Gaza : adoption du cessez-le-feu, la trêve commencera dimanche

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La ville de Gaza-ville.

Publié le 16 janvier 2025
Joe Biden, le président américain, avait annoncé qu’une trêve était envisageable et devrait intervenir dans la semaine avec la signature d’un accord. Cet accord a été signé le mercredi 15 janvier et doit entrer en vigueur ce dimanche avec la libération de 33 otages israéliens.

Mesures de l’accord

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Bien que le président américain n’a pas communiqué sur cet accord directement, le président élu Donald Trump s’est félicité sur Truth Social pour l'aboutissement d'un accord sur les otages en précisant qu’ils seront libérés bientôt. Dans la soirée, un responsable américain a confirmé l’existence de l’accord de cessez-le-feu et de la libération des otages.

Il est prévu que 33 otages soient libérés dans les 6 semaines qui suivent la signature de l’accord avec un rythme de 3 otages par semaines, et cela pourrait débuter dès dimanche.

Le Hamas affirme que la première phase de libération concernera les femmes et les enfants, tandis que la deuxième concernera les soldats, les hommes et les dépouilles des otages. De son côté, Israël libérera 30 prisonniers palestiniens pour chaque civil libéré et 50 détenus palestiniens pour chaque femme soldats libérée.

L’aide humanitaire devrait pouvoir faire entrer dans la bande de Gaza, 600 camions dont 50 qui transporteront du carburant.

Situation à Gaza dans la journée de mercredi

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D’après le bilan de la journée, la bande de Gaza a été touchée par des bombardements israéliens conduisant à la mort de 27 Palestiniens. Une frappe a eu lieu à Deir el-Balah touchant une maison et tuant 11 personnes, dont trois adolescents et un enfant de 7 ans.

L’école al-Farabi à Gaza-ville, a été frappée et conduisant à la mort de sept personnes d’après les secouristes.

L’armée israélienne a fait savoir à une partie de la ville de Jabalia que les civils devaient évacuer, car elle prévoit d'attaquer la zone.

Réactions face à l’accord de cessez-le-feu

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Que ce soit en Israël ou en Palestine, les gens ont manifesté leur enthousiasme à Tel Aviv concernant le fait que les otages israéliens devraient être libérés. De leur côté, des milliers d’habitants ont également exprimé leur joie en dansant et en brandissant les drapeaux palestiniens, tandis que les enfants de la bande de Gaza ont également célébré l'annonce.

Cependant, il existe également des israéliens méfiants et critiquant l'accord, estimant que libérer des palestiniens équivaut à « libérer des terroristes ».

Réactions internationales

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Pour le ministre des Affaires étrangères italien, Antonio Tajani, l’accord est une « excellente nouvelle » et un « pas important vers la paix ».

Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, estime qu’il faut maintenant bâtir un « avenir durablement meilleur (…) grâce à une solution à deux États »

Il y a de l'espoir que les otages soient enfin libérés et que les morts à Gaza cessent. Tous ceux qui occupent des postes de responsabilité doivent maintenant veiller à saisir cette opportunité

— Annalena Baerbock, ministre des Affaires étrangères allemande

Le président égyptien, Abdelfattah al-Sissi souligne dans un communiqué, l’importance de permettre à l’aide humanitaire d’aider la population de Gaza en raison de la situation catastrophique.

Pour le chancelier allemand, Olaf Scholz, il faut permettre à l’accord, l’ouverture d’une porte vers la paix et la fin permanente de la guerre.

La première phase durera six semaines. Elle comprend un cessez-le-feu entier et total, le retrait des forces israéliennes de toutes les zones peuplées de Gaza et la libération d'otages par le Hamas dont des Américains (…) Durant les six prochaines semaines, Israël négociera les modalités nécessaires pour parvenir à la phase deux, qui est la fin permanente de la guerre

— Joe Biden, président des États-Unis

Il est impératif que ce cessez-le-feu lève les importants obstacles sécuritaires et politiques à l'acheminement de l'aide humanitaire à travers la bande de Gaza pour que nous puissions soutenir une augmentation majeure de l'aide humanitaire d'urgence

— Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU

Nous espérons que cet accord sera bénéfique pour notre région et pour toute l'humanité, en particulier pour nos frères palestiniens, et qu'il ouvrira la voie à une paix et à une stabilité durables

— Recep Tayyip Erdogan, président turc

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