France : Fusion de Gaz de France et de Suez

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Publié le 3 septembre 2007
Les conseils d'administration des 2 groupes ont approuvé la fusion des deux compagnies. Le nouveau groupe se nommera GDF SUEZ et l'État français gardera 35 % du capital du groupe.

Selon le service de presse la nouvelle entité deviendra :

  • 1er acheteur et commercialisateur de gaz en Europe,
  • leader mondial du gaz naturel liquéfié (GNL), 1er importateur et acheteur de GNL en Europe avec 25 % de part de marché et une position de leader sur le bassin atlantique,
  • 5ème électricien européen et 2ème producteur français d'électricité, avec des positions fortes aux États-Unis, au Brésil et au Moyen-Orient,
  • leader européen des services à l'énergie,
  • 1er opérateur de réseau de transport et de distribution de gaz en Europe,
  • 2e opérateur de stockage et de terminaux méthaniers en Europe.

Le pôle Environnement de SUEZ que le président Nicolas Sarkozy voulait retirer de cette fusion, serait mis en bourse. GDF SUEZ en garderait 35%.

Gérard Mestrallet de Suez devrait devenir le nouveau PDG avec Jean‑François Cirelli de GDF comme vice-président.

En 2004, Nicolas Sarkozy alors ministre de l'économie, s'était engagé à ne pas privatiser GDF et avait promis que l'État conserverait 70 % du capital de GDF.

L'avenir de Gaz de France a été la préoccupation de différents gouvernements, différents mariages ont été proposés, le nom de Suez est apparu relativement récemment, le 25 février 2006 lorsque le premier ministre Dominique de Villepin l'avait annoncé pour contrer une OPA de l'italien Enel. En 2006, le gouvernement Argentin avait rompu le contrat avec Suez qui avait la distribution de l'eau potable de Buenos Aires par l'entremise d'Aguas Argentinas. Selon d'autres sources se serait Suez qui se serait retiré car le gouvernement Argentin refusait l'augmentation du prix de l'eau. En 2004, Suez avait déjà perdu une concession d'eau à El Alto en Bolivie à la suite des manifestions de masse contre l'augmentation des prix.

Voir aussi

Sources