Europe : 10 mai, fin de la grève ferroviaire en Allemagne

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Communication sur une grève S-Bahn (archive : novembre 2014). Le panneau attribue l'absence de train aux salariés syndiqués à la GDL.

Publié le 10 mai 2015
La grève s'est achevée le 10 mai sans que les attentes des salariés n'aient été prises en compte. D'après un sondage du journal régional Thüringische Landeszeitung, avec les informations dont ils disposaient, 21 % des personnes interrogées ont manifesté de la compréhension à l'égard du mouvement, et 61% des sondés a jugé pénalisant l'absence de trains résultant de ce désaccord.

Pour rappel, cette grève avait été lancée dans un contexte de mise en place de la concurrence dans le rail ferroviaire allemand qui répond à l'idéologie européenne, conduisant à remettre en question la réglementation sociale du secteur.

L'Allemagne a la réputation d'être un pays où le dialogue social fonctionne bien.

Alors qu'usuellement, les politiciens allemand n'interviennent pas dans les négociations entre employeurs et employé, Angela Merkel a critiqué la mésentente des parties : « La grève est un droit en Allemagne mais je n’en pense pas moins que ces grèves représentent un lourd fardeau pour de nombreuses personnes et de nombreuses entreprises » a déclaré la chancelière allemande.

Ces mouvements sociaux ne sont pas spécifique au secteur ferroviaire, ils concerne également le secteur aérien, le secteur postal, et le secteur de la vente par correspondance.

« On observe une hausse des conflits sociaux depuis le milieu des années 2000 en Allemagne (...) Elle s’explique essentiellement par la fragmentation de la négociation collective »

— Heiner Dribbusch, spécialiste à l’institut de recherche de la fondation Hans-Böckler

.

La déréglementation a conduit à l'augmentation du nombre de conventions collectives. Dans le secteur des PTT, jusqu'en 1990 une convention collective unique existait. Pour la seule poste, il existe aujourd'hui 120 conventions collectives. La situation est similaire lorsque des hôpitaux publics ont été fragmentés en plusieurs entreprises.

« La concurrence des syndicats sectoriels s’est accentuée et a contribué à des postures plus agressives de syndicats comme Verdi, qui craint de perdre ses membres »

— Oliver Stettis, expert du marché du travail à l'institut de conjoncture IW Cologne

Pour parachever cette déréglementation, le gouvernement allemand d'Angela Merkel entend à présent réduire le pouvoir des syndicats dans la négociation des droits des salariés.

Rappelons que lamise en place de la concurrence dans le rail ferroviaire allemand qui répond à l'idéologie européenne, conduit à remettre en question la réglementation sociale du secteur. embre 2014). Le panneau attribue l'absence de train aux salariés syndiqués à la GDL.]]

L'Allemagne a la réputation d'être un pays où le dialogue social fonctionne bien.

Alors qu’usuellement, les politiciens allemand n'interviennent pas dans les négociations entre employeurs et employé, Angela Merkel a critiqué la mésentente des parties:

« La grève est un droit en Allemagne mais je n’en pense pas moins que ces grèves représentent un lourd fardeau pour de nombreuses personnes et de nombreuses entreprises »

— Angela Merkel

Ces mouvements sociaux ne sont pas spécifique au secteur ferroviaire, ils concerne également le secteur aérien, le secteur postal, et le secteur de la vente par correspondance.

« on observe une hausse des conflits sociaux depuis le milieu des années 2000 en Allemagne (...) Elle s’explique essentiellement par la fragmentation de la négociation collective »

— Heiner Dribbusch, spécialiste à l’institut de recherche de la fondation Hans-Böckler

.

La déréglementation a conduit à l'augmentation du nombre de conventions collectives. Dans le secteur des PTT, jusqu’en 1990 une convention collective unique existait. Pour la seule poste, il existe aujourd'hui 120 conventions collectives. La situation est similaire lorsque des hôpitaux publics ont été fragmentés en plusieurs entreprises.

« la concurrence des syndicats sectoriels s’est accentuée et a contribué à des postures plus agressives de syndicats comme Verdi, qui craint de perdre ses membres »

— Oliver Stettis, expert du marché du travail à l’institut de conjoncture IW Cologne

Pour parachever cette déréglementation, le gouvernement allemand d'Angela Merkel entend à présent réduire le pouvoir des syndicats dans la négociation des droits des salariés.

La grève s'est achevée le 10 mai sans que les attentes des salariés n'aient été prises en compte. D'après un sondage représentatif du journal régional "Thüringische Landeszeitung", avec les informations dont ils disposaient, 21% des personnes interrogées ont manifesté de la compréhension à l'égard du mouvement 61% des sondés a jugé pénalisant l'absence de trains résultant de ce désaccord.

Sources[modifier | modifier le wikicode]


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