Deux dirigeants d'entreprises écroués pour surfacturation lors du premier désamiantage du « Clemenceau »

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Le porte-avion « Clemenceau ».

Publié le 15 juillet 2007
L'ancien porte-avions « Le Clemenceau » refait parler de lui ces jours-ci. Deux dirigeants d'entreprises viennent d'être mis en examen et écroués en ce qui concerne les irrégularités lors du premier désamiantage du navire.

La première opération de désamiantage avait été réalisée par la société Technopure entre octobre 2004 et mars 2005 dans le port militaire de Toulon. La mise sous écrou a été prononcée à l'encontre de Jean-Claude Giannino, gérant de la société, à l'issue de la mise en examen pour « faux et usage de faux en récidive et corruption ». Il en est de même pour Marc Belvert, responsable de la SDIC[1], société panaméenne, sous les chefs d'inculpation d'« escroquerie au préjudice de l'État et corruption passive ».

La justice leur reproche une surfacturation de l'ordre de 600 000 €. Deux autres personnes ont été aussi mises en examen et placées sous contrôle judiciaire : Jean-Pierre Fumenier pour « faux et usage de faux et abus de biens sociaux » et Jean Zozor pour « abus de biens sociaux ».

Notes

Sources