Aller au contenu

Colombie : le président colombien accuse Donald Trump de défendre une "thèse fasciste"

Une nouvelle de Wikinews, la source d'informations que vous pouvez écrire.
Gustavo Petro en 2022.
Source : Samantha Power - USAID.

Publié le 3 février 2025
Le président colombien Gustavo Petro s'oppose à son homologue américain Donald Trump concernant le traitement réservé aux Colombiens au moment des expulsions massives. Selon le président colombien, le président américain criminalise un groupe de population, une attitude « utilisée par Hitler envers les juifs ».

La thèse fasciste selon Gustavo Petro

[modifier | modifier le wikicode]

Pour le président Gustavo Petro, Donald Trump soutient des thèses fasciste afin de stigmatiser un groupe de population dans l'intention d'« obtenir les applaudissements d'une majorité », ce qu'il estime être aussi le cas d'Adolf Hitler à l'époque vis-à-vis des juifs.

Donald Trump accuse le président colombien d’être socialiste, tandis que ce dernier préfère, selon ses propres mots, « être socialiste que fasciste » visant distinctement le président américain.

Cause des tensions

[modifier | modifier le wikicode]

Le 26 janvier dernier, l'expulsion de migrants colombiens orchestrée par Donald Trump a suscité la réaction du président colombien, le premier président de gauche en Colombie. Il s'est opposé à l'arrivée des avions militaires américains sur son territoire, dans le but de déposer les Colombiens. Selon Gustavo Petro, la « dignité » des personnes présentes à bord n'était pas respectée.

Malgré cette tension entre les deux pays, un compromis a été trouvé et l'avion a donc eu l'autorisation de faire débarquer les ressortissants colombiens suite aux menaces américaines d'imposer des droits de douane sur les produits colombiens, passant d'abord à 25 %, puis à 50 % face à la résistance du gouvernement colombien, mais aussi la menace de retirer les visas des responsables du gouvernement colombien.

La Colombie rapatrie elle-même ses ressortissants

[modifier | modifier le wikicode]

Bogota a déclaré vendredi, que le gouvernement allait prendre en charge le retour de ses ressortissants expulsés des États-Unis, afin de garantir leur dignité et qu'ils ne voyagent pas menottés.

Nous avons proposé à Mauricio Claver-Carone, envoyé spécial du président américain Donald Trump pour l'Amérique latine de prendre en charge avec effet immédiat le transfert de tous les citoyens expulsés par les États-Unis

— Ministère colombien des Affaires étrangères

Les premiers avions colombiens ont atterri aux États-Unis, mardi et mercredi, rapatriant plusieurs centaines de personnes dont des enfants dans des « conditions dignes ». Le gouvernement affirme qu'aucun des ressortissants expulsés n'était des « délinquants confirmés ».


Logo Wikinews

avant Jour précédent

3 février 2025

Jour suivant avant