Bolivie : le mandat de président peut être soumis au référendum

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Portrait du président Evo Morales.

Publié le 9 mai 2008
Depuis jeudi, le maintien au pouvoir du président, du vice-président et des neuf gouverneurs de régions peut être confirmé, dans un délai de 90 jours, par un référendum populaire convoqué par le gouvernement. À cette occasion, les mandats des personnes concernées pourront être révoqués s'ils n'obtiennent pas des scores plus élevés que lors de leur dernière élection, et ceci avant le terme officiel de janvier 2011.

Cette proposition avait été initiée par le président Evo Morales en décembre 2007 à la suite du blocage des institutions politiques provoquées par la majorité obtenue au Sénat par l'opposition libérale au président socialiste. Il avait alors déclaré lors d'une allocution télévisée « Si nous, les politiques, nous ne parvenons pas à nous mettre d'accord, il vaut mieux que le peuple décide du destin de son président et des préfets ».

À la suite de la décision du Sénat, le président s'est entretenu avec ses proches collaborateurs avant de confirmer : « Je souhaite confirmer ma position, qui est de me soumettre au peuple. Pour que le peuple dise qui gouverne et qui ne gouverne pas ». Si le référendum est confirmé, le non devra obtenir plus de 53,74 % de voix pour que la révocation soit effective. De même les préfets peuvent être révoqués si le non est supérieur au score avec lequel ils furent élus.

Ce projet de loi être à mettre en relation avec le vote autonomiste de la région de Santa Cruz dimanche dernier où les partisans de l'autonomie ont emporté 85 % des voix dans ce pays qui compte malgré ses richesses,le plus d'indiens et le plus de pauvres de l'Amérique du sud.

Sources