Barack Obama à Londres pour le sommet du G-20

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Publié le 31 mars 2009
Le chef de l’exécutif américain Barack Obama est arrivé, aujourd'hui, à Londres, où il prendra part, cette semaine, au sommet du G-20. Il participera aussi aux célébrations du 60e anniversaire de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (Otan), à la frontière franco-allemande. M. Obama est parti d’une base aérienne de la banlieue de la capitale fédérale pour ce voyage, son tout premier en Europe depuis sa prise de fonction il y a dix semaines.  Pour ce qui est du sommet de Londres, le président américain compte sur l’unité des 20 principales économies du monde pour faire face à la crise financière mondiale, mais des divergences se font jour quant aux moyens de résoudre le problème. Ainsi, la France et d’autres pays européens demandent un renforcement de la règlementation financière. Les États-Unis et la Grande-Bretagne, eux, sont en faveur d’une augmentation des dépenses publiques pour relancer l’économie.  Hier, le président français Nicolas Sarkozy a dit qu’il n’accepterait pas un sommet qui, dit-il, ne produirait rien de plus que de « faux succès. » Dans une interview au Financial Times, le secrétaire américain au Trésor, Timothy Geithner, a insisté, de son côté, que les différences entre les positions des États-Unis, de la France, de l’Allemagne et la Chine sont « très minimes. » Tout comme les pays européens, les États-Unis veulent un système financier international plus robuste et plus stables, a-t-il assuré.  Pour sa part, le Premier ministre britannique Gordon Brown est d’avis que les économies du G-20 ont effectué de bons progrès en prélude au sommet de jeudi, à Londres. Le projet de communiqué final obtenu par l’agence Reuters indique que le G-20 fournira plus de fonds au Fonds monétaire international afin que celui-ci puisse octroyer des prêts aux pays pauvres victimes de la crise économique. Le document assure, par ailleurs, que les principales économies du monde se garderont d’appliquer des politiques commerciales protectionnistes ou de procéder dévaluations monétaires, qui pourraient entraver les perspectives de reprise économique dans d’autres pays.  On s’attend à ce que la Russie appelle à une réforme du système financier international de façon à donner aux pays en voie de développement une place plus importante au sein des institutions internationales. Le président Dmitri Medvedev proposera, en outre, la création d’un nouveau système monétaire international ne reposant pas sur le dollar, ont indiqué des responsables russes.

Sources



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