Algérie : fin de la crise des otages

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La base de vie de Tiguentourine à 40 km de la ville de In Amenas

Publié le 21 janvier 2013
Fin de la crise suscitée par la prise d’otages dans le Sahara Algérien. Le secrétaire britannique à la Défense, Philip Hammond, et son homologue américain, Leon Panetta, ont confirmé dans un point de presse que certains des otages sont toujours portés manquant, et ils ont fermement imputé aux terroristes l’entière responsabilité des violences contre les otages.

Ces commentaires sont intervenus peu après que l’agence de presse officielle algérienne eut annoncé que les forces spéciales de l'armée algérienne avaient lancé un « assaut final » samedi matin contre les islamistes qui avaient pris des otages dans un complexe gazier près d’Ain Amenas.

À cette occasion, les forces spéciales auraient abattu onze terroristes liés au réseau terroriste d'Al-Qaïda, qui avaient exécuté sept otages étrangers. On ignore pour l’instant le bilan final de la prise d’otages. Une dizaine d’Algériens et d’étrangers avaient déjà été tués.

Le secrétaire américain à la Défense, Leon Panetta, a affirmé que Washington « prendra toutes les mesures nécessaires » pour protéger les Américains contre la menace des militants en Algérie et ailleurs dans la région.

S’exprimant sur la prise d’otages en Algérie lors d’une interview avec la BBC samedi à Londres, M. Panetta a souligné que les États-Unis aideront les autres pays à empêcher les militants islamistes de mettre en place une base au Sahel. Le but est d'empêcher Al-Qaïda « de procéder à des actes terroristes du type » de celui intervenu en Algérie, a-t-il fait valoir.

Ici à Washington, la secrétaire d’État américaine, Hillary Clinton, s’est déclarée vendredi « profondément préoccupée » par la crise des otages, et a appelé le gouvernement algérien à faire tout ce qui est en son pouvoir pour sauver des vies.

Jusqu'à présent, le gouvernement américain n’a confirmé la mort que d’un américain, un certain Frederick Buttaccio. L’agence de presse algérienne a évoqué la libération d’une centaine d’otages étrangers, précisant qu'une trentaine étaient toujours portés manquant.

On pense que les otages étaient des ressortissants américains, britanniques, japonais, norvégiens, français et roumains. D’autres venaient des Philippines, de Malaisie et d’Autriche. Car le complexe gazier est géré conjointement par des sociétés algérienne, britannique et norvégienne.

Les militants ont affirmé avoir frappé en représailles à l’intervention de la France au Mali, une opération lancée par Paris à l’invitation du gouvernement intérimaire malien.

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