États-Unis : la dernière ligne droite vers les conventions nationales des démocrates et des républicains

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Barack Obama, candidat du Parti démocrate.
John McCain, candidat du Parti républicain.

Publié le 21 août 2008
La campagne présidentielle bat son plein aux États-Unis. Au moment où les Américains sont en vacances ou devant leur poste de télévision pour suivre les Jeux olympiques, démocrates et républicains préparent fébrilement leur congrès national. Pour les démocrates, c’est le rendez-vous de Denver, dans les montagnes du Colorado. Les républicains, eux, ont choisi Minneapolis, dans le Minnesota, pour tenir leur grand-messe.

À leur congrès national, les deux grands partis aux États-Unis choisissent officiellement leur candidat à l'élection présidentielle de novembre mais aussi leur vice-président. C'est aussi l’occasion pour les démocrates et les républicains de faire la preuve de l’unité dans les rangs de leur parti. Pour J.Peter Pham, directeur pour les affaires internationales à l’Université James Madison, près de Washington, ces congrès sont aussi l’occasion pour l’Amérique de montrer au reste du monde, l’originalité de son modèle de démocratie. « Aux États Unis, vous pouvez voter dans les primaires d’un parti, sans donner un sous à ce parti. Alors que dans les autres pays, si l’on est membre d’une formation politique, il faut payer des cotisations, de sorte que le système américain est plus ouvert », fait-il remarquer.

Robert Loevy est professeur de sciences politiques au Colorado College, un établissement d’enseignement supérieur à Colorado Springs. Pour qu'un contrès soit couronnée de succès, dit-il, il faut que le discours du candidat à la présidence soit bien accepté par les délégués. « Au congrès républicain de 2000, le candidat à l’époque, George W. Bush, avait dit qu’il se voulait rassembleur et pour illustrer son propos, il s’était entouré de beaucoup de Noirs et d’Hispaniques devant les caméras de la télévision. On avait l’impression que ce congrès cherchait à donner au parti républicain une nouvelle image de marque », note le professeur Loevy.

Pour être réussie, le congrès national aux États-Unis doit aussi se dérouler dans le calme. Cette année, des dossiers chauds comme la guerre en Irak mais aussi les prises de position des deux grands partis, pour ou contre l’avortement, vont sans doute donner lieu à des manifestations, fait observer le professeur Loevy. En conséquence, les organisateurs de ces congrès s’efforcent de les préparer avec les groupes de pression et les autorités, de façon que tout se passe dans l’ordre, à l’abri de toute violence.

Sources