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Récompenses offertes pour capturer les auteurs de l'attentat contre l'ambassade américaine à Athènes

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Ambassade des États-Unis à Athènes

Publié le 22 mars 2007
Les ministres grecs de l'Ordre public et de l'Économie ont annoncé, mardi 20 mars 2007, qu'ils offraient une somme de 800 000 euros à ceux qui fourniraient des informations pouvant aider les autorités dans leur lutte contre le terrorisme, au niveau local.

Selon les explications données par les services de police grecs, cette offre viserait spécifiquement la recherche d'informations concernant l'organisation terroriste d'extrême gauche « Lutte révolutionnaire » (en grec : Επαναστατικός Αγώνας, soit « Epanastatikos Agônas »). Les personnes disposant d'informations sont invitées à composer, sur le territoire grec, les numéros de téléphone 170 et 1014.

Cet effort du gouvernement grec est pleinement soutenu par l'ambassade des États-Unis à Athènes, qui a publié, le même jour, un communiqué annonçant l'offre d'une récompense parallèle d'un million de dollars américains à ceux qui aideraient de façon substantielle à la capture de terroristes. Selon le communiqué de l'ambassade, « Vous pouvez aider à traduire en justice des terroristes et à sauver des vies, en fournissant des informations crédibles, afin de résoudre les actes de terrorisme passés ou d'empêcher à l'avenir. » L'ambassade indique un numéro de téléphone ainsi qu'une adresse e-mail dédiés, au sein du département d'État des États-Unis.

Le groupe « Lutte révolutionnaire » [1] est considéré comme une résurgence du célèbre groupe terroriste Organisation révolutionnaire du 17 Novembre (17N, en grec : Επαναστατική Οργάνωση 17 Νοέμβρη, soit « Epanastatiki Organosi dekaefta Noemvri »), elle-même issue, en 1973, des rangs de l’Epanastatikos Laikos Angonas (ELA), petit mouvement petit marxiste créé en 1971, dirigé contre la junte militaire alors en place, et qui se définisait comme « révolutionnaire, anti-capitaliste et anti-impérialiste ».

En dehors de cinq attentats à la bombe depuis le 5 septembre 2003, le groupe « Lutte révolutionnaire » a revendiqué la tentative d'assassinat, le 30 mai 2006, à l'encontre de Georgios Voulgarakis, ministre de la Culture et ancien ministre de l'Ordre public [2] puis, le 12 janvier 2007, l'attaque à la roquette contre l'ambassade des États-Unis à Athènes [3], qui n'avait fait que des dégâts matériels.

Notes

Sources