Reprise des relations entre la Colombie et le Venezuela

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Publié le 11 août 2010
Le président colombien Juan Manuel Santos, investi président il y a quelques jours, a informé le 9 août son homologue brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, que son pays allait rétablir les relations diplomatiques avec le Venezuela « dans les prochaines heures », d'après une annonce faite à l'AFP par un porte-parole de la présidence brésilienne. Le président colombien n'avait pas précisé à son homologue brésilien où et quand se déroulerait la reprise des relations diplomatiques, mais l'information intervenait à quelques heures de la tenue d'un sommet entre le président colombien et le chef d'État vénézuélien Hugo Chavez, dans le port caribéen de Santa Marta, dans le nord de la Colombie.

C'est le sous le symbole du général Bolivar, libérateur des deux pays, que le président vénézuélien, Hugo Chavez, et son homologue, Juan Manuel Santos, ont multiplié les déclarations pacifiques et les marques d'amabilité. « Nous nous rendons dans un lieu historique afin de chercher à rétablir les relations entre deux pays frères […] de manière ferme et durable », a lancé M. Santos, tout juste entré en fonction. « Malgré toutes les tempêtes, je viens dire mon amour éternel pour la Colombie », a lancé pour sa part M. Chavez, qui a eu droit aux honneurs militaires à son arrivée. Cette avancée diplomatique a permis de dénouer la crise politique qui opposait les deux pays depuis plusieurs semaines, alors que l'ex-président colombien Alvaro Uribe était encore au pouvoir. Le président vénézuélien s'est engagé à ne « pas permettre la présence de groupes armés sur son territoire », a indiqué le chef d'État colombien. « Je crois que c'est un pas important pour que les relations soient maintenues sur des bases solides », a-t-il ajouté. Hugo Chavez a quant à lui affirmé que « le gouvernement vénézuélien ne soutient pas […] ni ne permettra la présence de guérillas ou du narcotrafic ».

Le 22 juillet dernier, Caracas avait rompu ses relations diplomatiques avec Bogota, après que ce pays eut présenté devant l'Organisation des États américains des images satellites, coordonnées GPS et autres photos de la présence « active » d'environ 1 500 rebelles colombiens des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) au Venezuela. Hugo Chavez avait alors jugé ces accusations mensongères et estimé qu'elles montraient les intentions « guerrières » du président sortant Alvaro Uribe. Il avait ordonné des déploiements de troupes à la frontière.

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