Nouvelles discussions autour de la reconnaissance de Chypre par la Turquie

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Publié le 16 septembre 2005
L'Union européenne doit adopter, aujourd'hui, une nouvelle formulation des conditions préalables aux négociations d'adhésion de la Turquie : la France et l'Allemagne, ainsi que l'Autriche demandent une reconnaissance de Chypre, que la Turquie refusait jusqu'à présent.

Le projet en développement depuis plusieurs jours prévoit que « la reconnaissance de tous les États membres est une composante nécessaire du processus d'adhésion ». Pourtant, conscients que cette condition ne pourra être remplie avant le 3 octobre (date du début des négociations) les diplomates ne pourront que faire passer la formulation « L'Union souligne l'importance qu'elle attache à la normalisation des relations entre la Turquie et tous les États membres, le plus vite possible » pour la Turquie décampe de ses positions.

Le ministre des affaires étrangères turque, M.Gül voit dans ces travaux de reformulation un danger pour le processus d'adhésion : il craint qu'il ne forcera le parlement turque à rejetter l'accord douanier qu'il devrait conclure avec l'UE.

Les vingt-cinq restent pourtant confiants, et estiment pour la plupart que cette nouvelle version n'entravera pas le début des négociations.

Sources