Manifestations en Tunisie : de nouveaux morts

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Publié le 13 janvier 2011
Hier, 12 janvier, deux manifestants ont été tués par la police dans la ville de Douz, située dans le sud de la Tunisie. L'un de ces deux manifestants, qui participaient au vaste mouvement de révolte contre la misère et la dictature de Ben Ali, est un professeur enseignant à l'université de Compiègne, de nationalité franco-tunisienne.

Douz est une ville moyenne de 30 000 habitants, éloignée de Tunis et dans une situation proche de celle de Sidi Bouzid, d'où sont parties les manifestations insurrectionnelles il y a quatre semaines : loin de la côte, elle bénéficie peu du tourisme et des investissements de l'État. Une manifestation avait lieu hier, la population étant plongée dans la même misère qu'à Sidi Bouzid ou Kasserine, et l'universitaire franco-tunisien en congé y participait. Il a été tué par une balle tirée par la police ou l'armée ; il est certain qu'au moins un autre manifestant est mort de la même façon, pour deux autres peu d'éléments permettent de le vérifier. Cela porterait à quatre manifestants tués à Douz, aucun n'étant reconnu par le gouvernement.

Par ailleurs, six autres personnes auraient été tuées à Kebili et Gabès, villes proches de Douz, ce qui porterait le bilan de la répression à plus de 60 morts en moins d'une semaine.

D'autre part, diverses informations semblent indiquer qu'une répression pourrait s'intensifier dans les jours ou les heures à venir.

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