Le financement de « Galileo » est décidé par les vingt-cinq

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Publié le 27 juin 2005
L'Union européenne a décidé du financement pour le projet de système de positionnement par satellite européen « Galileo ». Les consortiums Eurely et iNavSat sont chargés de la concession de l'entreprise commune basée à Bruxelles. iNavSat est constitué d'EADS, de Thales et d'Inmarsat (Royaume-Uni); Eurely est formé d'Alcatel de Finmeccanica (Italie) et de Hispasat (Espagne).

L'offre conjointe des deux géants fait suite à une précédente compétition entre les deux géants prêts à couvrir les risques financiers du projet pharaonique. De plus, selon le commissaire européen au transport, le Français Jacques Barrot : « l'offre conjointe contient des améliorations substantielles, comparée aux offres séparées qui étaient sur la table » et fait progresser un peu plus ce que M.Barrot appelle déjà le « premier système civil susceptible [de navigation par satellite] de constituer la première infrastructure stratégique » de l'Europe.

Cette avancée notable se fait alors que l'ambitieux projet avait déjà rencontré la critique des Britanniques, attachés au GPS américain et des Allemands qui demandaient un projet plus bénéfique pour leurs industries.

Le choix même des consortiums concurrents posait un problème, les pays étant départagés de par la nationalité des entreprises en lice. La France, écartelée par les deux consortiums (à cause d'Alcatel et de Thalès, alors concurrents), était la première à demander aux concurrents de joindre leurs forces pour permettre un choix sans encombres. De plus, l'UE avait réussi il y a tout juste un an (juin 2004) à signer le contrat d'interopérabilité avec le système américain, offrant aux projet une base saine au départ.

Le système de navigation basé sur une trentaine de satellites, devrait arriver à fonctionner entièrement dès 2010, offrant cinq niveaux de précisions, dont un pour les particuliers et un pour les militaires. L'indépendance des États-Unis et la précision accrue pourraient simplifier largement les opérations stratégiques de l'UE, possédant un outil puissant et efficace. Le coût pour ce système qui pourrait, selon certains analystes, engendrer plus de 120 000 emplois, s'élèvera entre 2 et 2,5 milliards d'euros en tout, financé à 60 % par des fonds privés.

Sources