Italie : triple gifle électorale pour Berlusconi

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Silvio Berlusconi avait appelé les Italiens à ne pas se déplacer pour aller voter.

Publié le 14 juin 2011
Le président du Conseil italien Silvio Berlusconi a reconnu sa défaite dans des référendums appuyés par l’opposition, visant à bloquer le retour à l’énergie nucléaire, la privatisation de la gestion de l'eau et abolir une loi accordant l’immunité au président du conseil et aux membres du gouvernement.

Selon les résultats officiels publiés mardi, près de 95 % des électeurs ont rejeté le projet de retour à l’énergie nucléaire et de privatisation. Le taux de participation a été de 57 %, donc bien au-delà des 50 % requis pour la validation du vote. La défaite de Berlusconi à ces consultations populaires fait suite à celle, tout aussi cuisante, que son gouvernement avait subie lors des élections locales du mois dernier.

En même temps, plusieurs procès sont en cours contre le leader italien, auxquelles il devra se rendre puisque le maintient de son immunité a été rejeté par les électeurs. Il est poursuivie dans le cadre de trois affaires, dont celle dit du « Rubygate », où il est accusé de relations sexuelles avec une prostituée de 17 ans.

C'est une victoire de la démocratie pour de nombreux italiens : « Les citoyens ont enfin pu dirent ce qu'ils veulent vraiment ». « C'est une belle démonstration de démocratie et ça fait vraiment longtemps que ça n'a pas eu lieu » disent les partisans du non qui fêtaient leur victoire dans la rue. C'est la première fois que Berlusconi, homme le plus riche du pays et centre de la politique italienne depuis 17 ans est autan désavoué.

Sources



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