Iran : Téhéran confirme l'arrestation de trois Américains

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Localisation de l'Iran
James L. Jones

Publié le 10 août 2009
Le ministre des affaires Étrangères de l'Irak a demandé aux autorités iraniennes de relâcher les trois Américains détenus après être entrés en Iran depuis le Kurdistan irakien. Selon Hoshyar Zebari, Shane Bauer, Sara Shourd et Josh Fattal étaient en excursion et se sont tout simplement perdus. « Ils ne présentent aucune menace grave à l'Iran », a-t-il dit.

Dimanche, l'Iran a confirmé détenir les trois Américains. Selon le conseiller à la Sécurité nationale du président Barack Obama, le général à la retraite James L. Jones, le gouvernement iranien n'a laissé aucun doute sur le sort des trois Américains portés disparus. « Le gouvernement a officiellement reconnu les détenir. Depuis ce matin, nous en avons la confirmation », a précisé le général lors d'une interview accordé à la chaîne NBC.

Les États-Unis n'ont pas de relations diplomatiques avec l'Iran. Ce sont des responsables suisses et irakiens qui ont, à la demande de Washington, réclamé des clarifications au sujet des disparus.

La presse parle de deux hommes et une femme qui menaient une enquête sur l'environnement. Pour sa part, la télévision d'État iranienne les a qualifiés d'« espions », allégations rejetées par le général Jones.

« Nous avons envoyé des messages pour exiger la libération de ces trois jeunes personnes le plus tôt possible. Elles sont innocentes. Et nous voulons que leurs familles soient unies à nouveau », a expliqué le conseiller à la Sécurité nationale.

Par ailleurs, concernant le programme nucléaire iranien, on a demandé au général Jones si l'administration Obama envisageait un dialogue avec le président Mahmoud Ahmadinejad, dont le mandat a été renouvelé après les résultats controversés de l'élection présidentielle et les troubles qui ont suivi. « Il est l'autorité avec laquelle nous devons traiter », a dit le conseiller à la Sécurité nationale. « Il est toutefois clair que des événements majeurs qui ont lieu à l'intérieur de l'Iran sont en rapport avec la présidentielle controversée. Cependant, nous sommes tenus de traiter avec les personnalités au pouvoir actuellement », a-t-il ajouté.

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