France : « Ce qui n'a pas marché, c'est la solidarité entre l'Italie et la France », d'après Dominique de Villepin

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Dominique de Villepin en 2010.

Publié le 24 avril 2011
Après l'annonce par le gouvernement français d'une possible suspension des accords de Schengen, afin freiner le flux d'immigrés clandestins tunisiens et libyens arrivant via l'Italie, l'ancien premier ministre Dominique de Villepin a réagi en qualifiant cette proposition d'« erreur ». Les accords de Schengen, débutés en 1985, garantissent la libre circulation des personnes entre les 25 États européens signataires ; Paris souhaite les renforcer dans le cadre de l'article 2.2, permettant de rétablir temporairement un contrôle des personnes aux frontières, pour des raisons d'ordre public ou de sécurité.

« Il ne faut certainement pas revenir en arrière. Ce serait une erreur et un très mauvais signal », a déclaré Dominique de Villepin à Europe 1. « Ce qui n'a pas marché, c'est la solidarité entre l'Italie et la France ». M. de Villepin a ajouté qu'il fallait réfléchir à de « nouveaux outils » pour « renforcer la solidarité des pays européens ». « L'Italie n'a pas à se retourner sur les autres pays européens pour se débarrasser en quelque sorte de réfugiés qui n'ont pas vocation dans son esprit à rester sur son territoire », a-t-il ajouté.

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