Forum Mondial du Libre : le logiciel gratuit et ouvert au cœur de la reprise

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Publié le 3 octobre 2009
Le second Forum Mondial du Libre a réuni près de 1 400 participants pendant deux journées riches d'échanges internationaux. Jean-Baptiste Roger confirme que la région Île-de-France a pour ambition de devenir le premier pôle de création d'emplois dans le monde sur les technologies open source ; le président de cette région a décidé d'investir 20 millions d'euros dans le développement d'une plateforme logicielle destinée à 1,5 millions d'utilisateurs françiliens, sous licence AGPL.

Certains acteurs du secteur FLOSS regrettent une confusion éthique entre les termes "libre" et "ouvert"[1].

Citation de Jacques Attali : On ne sort pas de la crise parce qu'au lieu de prendre du hach, on prend de l'héroïne !

A ce propos, Jacques Attali décommande d'utiliser le concept "logiciel libre" en distinguant le logiciel "gratuit" (free source) du logiciel "ouvert" (open source)[2]. Il rappelle que la commission pour la libération de la croissance française recommande de réserver au moins 20% de la commande publique aux logiciels libres et gratuits ou ouverts. À ce jour, cette proposition n'est pas encore mise en œuvre dans l'administration française[3]. Les gouvernements de la France, du Royaume Uni, de l'Espagne et du Brésil ont confirmé publiquement leur coopération pour améliorer le FLOSS, notamment dans le cadre des Nations Unies[4]

Citation traduite de Mark Shuttleworth : Le logiciel libre n'est pas seulement pour les bidouilleurs mais pour tout le monde[5].
Les 5 lauréats open innovation

Dans le contexte de la crise économique actuelle comme dans celui de la mondialisation, le logiciel libre présente le triple avantage d'être gratuit, interopérable et ubiquitaire. Il permet de réduire les charges en garantissant un faible coût de sortie (exit cost) en cas d'abandon du logiciel[6]. De plus, il permet d'éviter des négociations longues et compliquées pour l'achat des licences logicielles. Par ailleurs, on y constate 20 à 30 fois moins de bugs que dans les logiciels "fermés"[7] et les corrections y sont plus rapidement effectuées par le support.

Florence Devouard intervenant à la conférence associée Le facteur humain... au cœur de l'industrie du Logiciel Libre[8].

Pour conclure, les standards ouverts permettent une concurrence plus transparente entre les prestataires de services informatiques. Force est de souligner que le marché français autour des technologies libres devrait atteindre 1,5 milliards d'euros en 2009[9]. Google en a fait son cœur de métier avec Android et bientôt Chrome OS[10]. Pour sa part, IBM est un membre actif de la communauté OpenOffice depuis 2007 avec la suite gratuite IBM Lotus Symphony. 15 000 personnes de Hewlett-Packard utilisent également le logiciel libre pour vendre du service et du matériel informatique[11].

Notes

Sources


  • Page France de Wikinews Page « France » de Wikinews. L'actualité française dans le monde.