Conférence de Copenhague : colère des pays en voie de développement

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Publié le 15 décembre 2009
Les pays africains et les autres pays en voie de développement ont brièvement suspendu leurs participations aux travaux de la conférence de Copenhague sur le réchauffement climatique afin de protester contre le calendrier des négociations. Ils accusent les pays développés de vouloir détruire le protocole de Kyōto. Ce protocole, qui arrive à expiration en 2012, limite les émissions de gaz à effet de serre par les pays industrialisés.

Les délégués des pays en voie de développement demandent d'être assurés que le traité demeurera en place jusqu'à ce qu'un consensus se forme pour un nouveau traité. Ils souhaitent que les pays industrialisés « assument le coût des initiatives antipollution ». « Le fait que les occidentaux veuillent mettre de côté tous les engagements pris dans le protocole de Kyōto voudrait tout simplement dire que seuls les Africains vont prendre les engagements pour la réduction des gaz à effet de serre », a déclaré Marc Ona Essangui, secrétaire exécutif de l'ONG Brainforest.

Ces dissensions interviennent à quelques jours de l'arrivée des chefs d'État, pour leur sommet de vendredi, à Copenhague. « Il y a des chances que le sommet échoue », a dit le Premier ministre australien, Kevin Rudd, lundi. Pour sa part, le ministre britannique chargé du Changement climatique, Ed Miliband, a appelé à « un sens plus aigu de l'urgence de la situation à la conférence de Copenhague ».

Toutefois, Ban Ki-moon se dit confiant pour que les gouvernements du monde s'acheminent vers un accord équitable sur le changement climatique. « Le temps presse », a expliqué le secrétaire général de l'ONU avant de quitter New York pour Copenhague. « Chaque pays doit faire sa part pour que l'on aboutisse à un accord à Copenhague », a-t-il conclu.

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