Campagne de vaccination contre le Méningocoque B

Ceci est une page protégée.
Une nouvelle de Wikinews, la source d'informations que vous pouvez écrire.


Publié le 10 avril 2006
Suite aux nombreux cas de méningite détectés en Seine-Maritime, et notamment à Dieppe et ses communes avoisinantes, la direction générale de la Santé en coopération avec la préfecture de la Seine-Maritime a annoncé qu'une première campagne de vaccinations contre le Méningocoque B débuterait le 12 juin.

Lundi 10 avril, devant les élus, professionnels de Santé et représentants de l'État, Didier Houssin, directeur général de la Santé, a proposé un schéma de vaccinations. Ce plan vaccinal préventif et gratuit concerne tout d'abord les enfants et les adolescents âgés de 1 à 19 ans. Dans un second temps, il s'agit aussi de vacciner l'entourage des nouveaux cas qui se déclareraient dans le département, dans les semaines et les mois à venir.

Plusieurs étapes ponctueront cette campagne de vaccinations. Le vaccin conçut par l'institut national de Santé norvégien est le seul existant et n'est pas produit en quantité suffisante pour traiter, en une fois, l'ensemble des enfants de la tranche d'âges concernée. Les 9 000 premières doses dont dipose la direction générale de la Santé seront donc réservées, dans un premier temps, aux secteurs d'Offranville et de Dieppe Est et Ouest. Trois zones choisies en fonction des cas recensés depuis janvier 2003 dans la Région.

Cette première campagne, prévue entre les 12 et 24 juin à la salle Paul-Éluard de Dieppe, sera suivie d'une seconde concernant cette fois les villes d'Envermeu, Longueville et Bacqueville-en-Caux également touchées par le phénomène inexpliqué de propagation du Méningocoque B. À terme, 1 300 000 doses devraient être proposées aux enfants de 1 à 19 ans du département. Toutefois, ce traitement n'est pas une obligation. Les familles auront donc le choix de faire vacciner ou non leurs enfants.

Si elles acceptent, chaque enfant recevra trois doses du vaccin, chaque injection devant être espacée de six semaines. "Comme tout vaccin, celui-ci n'est pas garanti à 100 %, explique Didier Houssin. Même si les cas sont faibles, il peut également y avoir des effets secondaires." Faute de recul des autorités sanitaires norvégiennes, certaines incertitudes demeurent également sur l'effet du vaccin à long terme. Le directeur général de la Santé certifie toutefois "que la responsabilité de l'État est engagée lors de cette campagne".


Sources