Biélorussie : élections importantes pour le futur avec l'UE

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Alexander Lukashenko ici en 2007.

Publié le 28 septembre 2008
Aujourd'hui, les élections législatives à Minsk ont commencé ; celles-ci seront très importantes pour le futur des relations avec l'Union européenne. Le gouvernement de l'ancienne république soviétique, dirigé par Alexandre Loukachenko, a été toujours rendu responsable de la dégradation des relations entre son pays et l'UE, causée par son ferme soutien à la Russie.

Malgré tout, en Occident, les élections sont considérées comme une ouverture du régime, Loukachenko est décrit par les États-Unis comme "le dernier dictateur de l'Europe". Mais après le conflit en Géorgie, l'Occident a essayé d'attirer la Biélorussie dans son "domaine".

L'opposition biélorusse a souligné que cette élection ne serait pas "démocratique". Pour les 110 sièges disputés, l'opposition a présenté 70 candidats, contre les 263 présentés par le parti du gouvernement.

Fichier:Stop Luka Sticker.jpg
Un sticker contre Loukashenko.

Par sa part, l'UE a déclaré qu'elle lèvera les sanctions imposées aux représentants du gouvernement de Minsk. Celles-ci interdisent à ses représentants, dans lesquels Lukashenko est compris, de transiter par le territoire de l'Union européenne. Mais Bruxelles a dit que ceci aura lieu seulement si des "progrès de la démocratie" sont enregistrés.

Mais Loukachenko a montré son hostilité contre l'Occident; en indiquant que si les élections sont classées comme non-démocratiques, "nous cesserons les conversations avec eux". Mais enfin de démontrer sa "bonne volonté", le président a libéré récemment des prisonniers politiques.

Selon des experts, son hésitation entre la Russie et l'Occident est causée par la dégradation des relations avec les Russes, après le peu de soutien pour la Russie sur la question de la Géorgie.

Parmi les prisonniers politiques, Alexandre Kuzulin a été libéré. Le chef de l'opposition a mis en garde que l'Europe ne devrait pas déclarer les élections comme démocratiques; il a ajouté que cela serait interprété comme "une trahison".

Les observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ont réitéré leur préoccupation au sujet de la légitimité pendant le scrutin si l'OSCE n'est pas autorisée à observer.


Sources