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5 morts lors d'un incident frontalier entre Israël et le Liban

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Publié le 6 août 2010
Des affrontements meurtriers se sont déroulés mardi dernier à la frontière séparant Israël et le Liban. La pomme de discorde portait sur des arbres que les Israéliens voulaient déraciner pour nettoyer le terrain. Les autorités israéliennes avaient décider d'y installer une caméra de surveillance du territoire libanais.

Les Libanais, estimant qu'un arbre était sur leur territoire, ont ouvert le feu par des tirs de roquettes et d'armes à feu sous les yeux de la FINUL[1], brisant ainsi la trêve en vigueur depuis quatre ans sous l'égide de l'ONU. Or, cette dernière ne peut utiliser les armes que si elle est attaquée. Ceci a provoqué la riposte israélienne qui a pilonné, avec ses chars, le village d'Adaïsseh. Cinq personnes ont été tuées lors de l'affrontement : trois soldats et un journaliste côté libanais, le lieutenant-colonel Dov Harar côté israélien. L'État hébreux indique que l'arbre en question, bien que situé au nord de la clôture de sécurité bordant leur frontière, mais en-deçà de la ligne bleue imposée par l'ONU en 2000. Selon l'agence Guysen, « mercredi, un porte-parole militaire de la FINUL a indiqué que les arbres qui avaient été à l'origine des heurts se situaient “du côté israélien”. »

Le mercredi 4 août 2010, l'arbre en question, ainsi que deux autres à proximité, ont été déracinés et jetés côté israélien. Une trentaine de soldat libanais et ceux de la FINUL ont été présents sur les lieux.

Toujours selon l'agence Guysen, ces arbres cacheraient la forêt, celle du Hezbollah. « Le tribunal spécial pour le Liban est en passe d'accuser officiellement le Hezbollah du meurtre de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri », note cette même agence. La région étant peuplée à 80 % de chiite, l'armée libanaise aurait agi avec le consentement du Hezbollah.

Notes

Sources